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la question de l'existence de Dieu
réflexions de Michel suite à l'article publié dans le Nouvel Observateur du 21 au 27 août 2014 dossier p 52 « peut-on se passer de Dieu ? »
Suite à cet article, j'aimerais pouvoir participer en apportant d'autres points de vue.
Pour moi la question de l’existence de Dieu ne se pose plus si on essaie d'ouvrir son esprit à l'infini dans toutes ses dimensions y compris le temps.
Si les hommes scientifiques, philosophes, religieux et autres pouvaient penser autrement, c'est à dire dans un temps global (plus vaste que le temps linéaire connu), ils auraient, tout doucement, les réponses à leur questionnement. En s'ouvrant à la compréhension de l'infini du temps qui se déploie bien au delà des plans connus et permet de ne plus s'enfermer dans une logique de causalité, les barrages sauteraient et la question de l'existence de Dieu ne se poserait pas.
Elle se pose si nous raisonnons en temps linéaire encadré par des dogmes ; certains d'entre eux se sont construits, il y a 2000 ans, avec des écrits en rapportant des faits datant de 100 ans. Ces faits ont été vécus par des êtres qui se sont incarnés et ont rencontré des difficultés de compréhension, d'interrogations, de doutes sur et comment réaliser leur mission sur Terre - difficultés de par les enseignements et la culture qu'ils ont reçu de l'époque. La connaissance scientifique de ce moment et la relation aux dieux ou à Dieu ne se faisaient que dans un sens (de Dieu vers les hommes) et partiellement (elle ne concernaient pas toute la Création) : comment pouvaient-ils faire passer le message entier d'échange, d'apports réciproques, d'Amour de tout ce qui est, et de tout ce que l'on est ? Or, je pense que seuls cette réciprocité et cet Amour global peuvent permettre la compréhension de la Vie où tout est connecté.
Si on prend exemple de l'infinité petit (les particules de matière), on se rend compte qu'elles ne répondent pas à une logique linéaire car je pense qu'elles sont restées connectées à l'origine de la matière et qu'elles fonctionnent en temps global. Ces particules ont des capacités illimitées comme l'infini. Nous en sommes constitués : elles sont notre existence, nos pensées, nos maladies, nos expériences de vie, notre mort. Les particules de matières sont l'infiniment petit et elles constituent, en même temps, l'infiniment grand. Elles sont donc à l'intérieur et à l'extérieur de tout ce qui nous apparaît construit. Elles peuvent s’interconnecter instantanément et l'information qui est donné à l'une est transmise aux autres quelle que soit la distance ; de ce fait, tout peut se relier donc tout a de l'importance dans l'univers et tout devrait s'harmoniser dans une conscience globale.
C'est, entre autre, la dissociation et la disharmonie qui nous amènent toutes nos difficultés.
J'aimerais partager sur ces sujets qui seraient à développer avec vous et avec les philosophes dont vous rapportez les propos.
En espérant que mon courrier sera lu et qu'il aura un écho auprès de vous, je peux me rendre disponible au téléphone, sur rendez-vous, à votre convenance.
Amicalement
Michel